lundi 22 novembre 2010

Trip to Surin - the kingdom of elephants

Il est 22h30, nous sommes le vendredi 19 novembre 2010 et nous voici partis Nerica, Benoît et moi en direction de Surin, ville à environ 450 km à l'Est de Bangkok. Nous avons une nouvelle aventurière parmi nous ce weekend. Kwann est une collègue de Nerica et Benoît. Plus on est de fou plus on rit !




Le voyage en bus dure 7h, ce qui nous permet d'arriver à Surin au petit matin. Joe, l'as du café, nous prépare sa spécialité et je peux vous dire qu'après un tel breuvage, même si vous avez très peu dormi dans le bus et qu'il est 5h du matin, et bien vous êtes prêt à courir un marathon ! "Café Joe vous donne des ailes"




Surin est une petite ville de province. Nous retrouvons en elle tous les bienfaits de la campagne, soit le calme et la sérénité. Nous découvrons une petite ville qui s'éveille en douceur par une belle matinée "d'été".




Mais pourquoi Surin ? Quelle idée de partir si loin de la capitale pour un weekend ? L'envie de découvrir une nouvelle région est bien évidemment présente mais un autre éléphant, pardon élément s'ajoute. La ville de Surin brille et s'anime deux semaines par an, soit en novembre lors du grand festival des éléphants ! A cette occasion, trois jours sont réellement importants pendant lesquels sont rassemblés près de 200 éléphants. Un superbe spectacle a lieu le matin présentant danses, animations, représentation de scènes historiques, soit trois heures pendant lesquelles émotions et émerveillement sont au rendez-vous.




Le spectacle a lieu dans un énorme stade. Nous avons pris place à côté de l'une des entrées des éléphants ce qui nous a permis de profiter de ces magnifiques animaux avant que le show ne commence. C'est fantastique, ces pachydermes ont toujours l'air heureux. Ils ont comme un sourire toujours présent sur leur visage et bouge  comme s'ils dansent sur place. Ces animaux sont très majestueux et impressionnants, c'est un réel plaisir de les observer, on se sent tout petit à leur côté !




 J'ai maintenant l'honneur de vous présenter TopThaï, le cousin de Dumbo qui nous a soulevé par ses défenses en nous faisant voler comme si nous étions de véritables poids plumes. La force de ces animaux est redoutable. Leur peau est d'une épaisseur telle qu'un moustique y resterait accroché tellement elle est dure. Nous lui avons fait de gros câlins enroulés dans sa trompe et quelle n'est pas notre surprise de découvrir le poids de cet engin. Pardonnez moi l'expression mais c'était hyper lourd !




Le spectacle commence, les éléphants entrent dans le stade de tous les côtés, on ne saurait les compter tellement il y en a. L'émotion est au rendez-vous. Accompagnés d'une musique prenante, les animaux entrent par dizaines, par centaines. Ils sont au moins deux cents rassemblés sur le stade. L'hymne national retentit, les éléphants se prosternent devant les tribunes avant de repartir vers leur entrée.  







Puis des danseuses traditionnelles arrivent dans le stade pour nous offrir une magnifique représentation. Lorsque l'on entend la musique thaïe d'aujourd'hui, on a du mal à croire que ces derniers possèdent un si beau patrimoine culturel. Les danseuses sont gracieuses, la musique est agréable, leurs costumes sont splendides.On prend un véritable plaisir à s’imprégner de cette culture. Des enfants interviennent ensuite pour présenter de nouvelles danses.




Afin de faire une petite pause au milieu de tout cet apport de culture et tradition, les éléphants nous présentent leur capacité à dessiner, jongler et même... dribbler ! Admirez un match de football éléphantesque ! 




La première équipe entre en piste...




... puis la deuxième ...




... le gardien se met en position ...




... et c'est parti !!




Penalty !!!







Quel amusement de voir des éléphants impliqués dans un match de football. Puis enfin pour finir le spectacle et revenir à du plus traditionnel, le spectacle se poursuit par une représentation de la guerre entre les Birmans (en orange) et les Thaïs. Au cours de celle-ci on prend conscience de l'efficacité d'éléphants au sein d'une armée. Ils offrent une prestance hors pair qui intimide et déstabilise l'armée ennemie. 




Le spectacle prend fin au bout de trois bonnes heures. Celui-ci était tout simplement magnifique, peu d'autres mots peuvent le décrire. Il mêlait culture, tradition et distraction. A partir de cet instant, une seule chose nous titille : il faut trouver un éléphant pour se balader sur son dos !




Mais tout d'abord une pause déjeuner s'impose. Sous ce soleil tapant, nous trouvons une petite guinguette offrant des places à l'ombre de petites cabanes de bambou pour nous restaurer.  




Au milieu des voitures et scooters défilent les éléphants. Ils en créent presque des embouteillages, c'est fantastique. Il nous est donc très facile de dénicher un pachyderme prêt à accueillir nos petites fesses pour une promenade. Kwann est effrayée et refuse de monter ce qui est bien dommage car c'est l'occasion et le moment idéal pour tester cette monture. Nerica, sur la sellette se porte volontaire pour accompagner Kwann... mais pour ce qui est des petits Français il est tout simplement hors de question de passer à côté de cette expérience ! Je monte alors avec Benoît sur le dos de Babar (et oui il fallait bien le voir arriver celui-ci, je ne pouvais pas vous l'éviter !) L'ascension se fait grâce à un pick-up que nous pouvons escalader pour ensuite atteindre l'assise sur le dos de Babar. Une vrai session d'escalade ! Et nous voilà parti, nous sommes très haut, on ne se l’imaginais pas autant et la monture tangue énormément, il faut prendre le rythme.





Nous récompensons ensuite Babar de nous avoir pris sur son dos. Petite anecdote, au moment de lui faire un câlin autour de sa trompe, j'ai juste oublié qu'un éléphant possède une bouche et Babar m'a gentiment embrassé la main mais sans vouloir vraiment me la rendre...!! Mmmh un bisou d'éléphant, heureusement qu'il ne se sert pas de ses dents...!!




Finalement, nous qui pensions passer le weekend à Surin, nous nous rendons compte que nous avons tout vu aujourd'hui. Le dimanche réservant d'autres surprises, mais à Bangkok cette fois-ci, nous choisissons de ne pas nous rendre à l'hôtel mais de rentrer directement à la capitale. Nous profitons donc des derniers moments à Surin avant de tester un nouveau moyen de transport pour nous atteindre la gare : le pousse-pousse. Deux petits messieurs nous embarquent puis filent entre voitures et camions. Je vous avais parlé des touk-touk et de leur zig-zag adorés. Et bien le pousse-pousse...c'est pire !





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