lundi 6 décembre 2010

Getaway to Vietnam

A la suite d'un magnifique faux départ pour le Vietnam, me voilà une seconde fois en trois jour, le mardi 30 novembre 2010 à 4h du matin à l'aéroport international de Bangkok. Je profite de cet article pour vous signaler que si vous souhaitez partir en vacances au Vietnam, il vous faut au préalable une lettre de l'ambassade de ce charmant pays vous indiquant que vous êtes accepté pour un mois sur leur territoire. Sans ce papier, il est inutile d'insister pour pouvoir prendre l'avion, j'ai testé, c'est impossible, les hôtesses ne vous laisseront pas vous enregistrer, ce qui est bien évidemment fâcheux... Mais passons cet incident, pourquoi un article sur le Vietnam me direz-vous alors que je suis censée être en Thaïlande ? Mon visa thaï était sur le point de toucher sa fin, il était donc impératif que je trouve une solution pour le renouveler. Gaël, Nina, Alex et Elisa, quatre amis de mon école étant à Hanoi pour leur voyage d'étude j'ai profité de cette occasion pour aller passer cinq jours avec eux. Je tiens à remercier Alex pour ses photos que je vais largement diffuser il me semble tellement je les trouve réussies. Vous les reconnaîtrez à leur différence de format, elles sont plus allongées que les miennes.





J'ai donc retrouvé la petite troupe ce mardi matin à l'aéroport d'Hanoi. Après une visite rapide à l'ambassade afin de lancer la procédure de renouvellement de visa,  nous retrouvons Hahn. Cette dernière est une jeune Vietnamienne qui a obtenu une licence de français et qui aide la troupe de Stratos pour parler avec les artisans des petits villages. Elle est donc traductrice et au passage guide. Nous enfourchons donc les motos pour partir tous les six en direction d'un village de tisseurs de bambou situé à une vingtaine de kilomètres de Hanoi. Nous sommes bien plus au Nord que la Thaïlande sur le globe terrestre et les 33°C thaïs ont légèrement disparu... pull obligatoire ! Ce matin, il fait 15°C.




Le Vietnam, ou du moins la région de Hanoi est bien moins développée que la Thaïlande. Les routes sont bitumées mais les chemins de terre étant très proches, il y a beaucoup de poussière dans l'air et en ville la pollution est très présente et parfois dérangeante. Malgré cela nous trouvons d'innombrables petits marchés sur les bords de route ou alors beaucoup de vélo. Le chapeau pointu est originaire du Vietnam et c'est pourquoi la quasi totalité de la population vietnamienne en porte.




Nous arrivons au village. Au moyen de vieilles machines à tisser, les femmes réalisent des sets de tables à partir de tiges de bambou coloré. C'est impressionnant de les regarder travailler, elles détiennent un réel savoir-faire. Rien n'est automatisé ici, tout se fait à la main. Les machines sont actionnées par exemple par des pédales.




Il ne faut pas oublier que la petite troupe de Stratos est en mission en Vietnam, ils ne sont pas en vacances. Ils essayent de mettre en avant les métiers d'artisanat viet en les rapprochant du luxe français. Voici le site internet de leur projet : http://xinchao-vietnam.com/ Par conséquent ils voyagent pendant quatre mois à travers le Vietnam afin de rencontrer de nombreux artisans dans les villages, découvrir leur art et le mettre en valeur au sein de quatre projets de design de luxe. Je me suis donc greffée à eux pendant ces cinq jours afin d'observer leur expérience. En fait il ne faut pas le dire, je suis un envoyé spécial chargé de surveiller l'avancement et la rigueur des projets !! mais chut, c'est un secret ! 




Il est maintenant l'heure de rentrer sur Hanoi. La population sur la route est plus que dense mais nous réussissons à atteindre notre hôtel pour aller manger ensuite un bon plat vietnamien.




Après ce bon repas dont j'ai oublié le nom, nous nous décidons à entamer une partie de Da Cau (se prononce "Za Kao") sur les bord du lac. Vous me direz mais qu'est ce donc ? Le Da Cau est le "sport national" vietnamien. N'exagérons pas mais c'est en effet un sport très réputé. Il se compose d'un volant similaire à celui du badminton mais à la place d'avoir une demi-sphère comme embout, il comporte une surface plane en plastique. Ce dernier consiste alors à envoyer le volant aux autres joueurs par coup de pied. Au début nous étions, il faut le dire, parfaitement ridicule mais après une bonne demi-heure de jeu, le volant touchait un peu moins le sol et des Vietnamiens ont commencé à s'approcher et à se joindre à nous. Quoi de mieux que le sport pour partager un moment ensemble sans être gêné par le barrage de la langue ? Et il faut avouer que les Vietnamiens sont vraiment très doués, on a senti leur enthousiasme pour ce sport.


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