mardi 7 décembre 2010

Getaway to Vietnam : discovery and relaxation day

Jeudi 2 décembre, les jours filent et me voilà déjà à la moitié de mon escapade au Vietnam. Nous commençons la journée par des visites d'agences de renouvellement de visa pour la petite troupe de Stratos. Et oui, il n'y a pas de raison, tout le monde a droit au désagréable passage du renouvellement de visa ! Pour ce qui est du mien, je l'ai enfin ! Me voilà tranquille jusqu'au 29 janvier !




Nous enchaînons par un bon déjeuner en dégustant rouleaux de printemps et plats de noddles. Il faut reprendre des forces avant de reprendre les motos pour partir en direction de *** le village de la nacre.




Sur le chemin, nous croisons les touk-touk vietnamiens qui sont "légèrement" moins attrayants et colorés que les touk-touk thaïs. En effet ces derniers appartiennent à l'armée, les autres sont interdits sur le territoire. Voilà pourquoi on sent un peu plus de rigueur et non de fantaisie en eux.




Au sein même de la ville de Hanoi mais aussi à sa périphérie, on trouve beaucoup de panneaux de propagande communiste. Il ne faut pas oublier que le Vietnam est officiellement une République socialiste, mais un seul parti est autorisé : le Parti Communiste vietnamien. C'est lui qui contrôle toutes les institutions politiques du pays.





 Avant d'arriver à ***, nous passons par un village dans lequel un attroupement bloque la circulation. Les femmes portent toutes un habit brun destiné aux cérémonies religieuses. Nous nous avançons et découvrons une procession pour un enterrement. Le cercueil est couvert de fleurs et plusieurs hommes rythment le cortège en jouant des percussions.






Nous arrivons enfin au village. Dans une petite rue, les petites maisons abritent toutes les artisants spécialistes de la nacre. Nous trouvons deux modèles de nacre : la première est originaire du Vietnam et se reconnaît par sa blancheur et sa pureté. La seconde est importée de Singapour et comporte de nombreux reflets colorés. C'est cette dernière qui est la plus utilisée pour réaliser les tableaux. Chaque petite maison est donc spécialisée dans une étape de la création. Certains dessinent les motifs, d'autres les assemblent sur les supports ou encore poncent les tableaux. Mais nous trouvons aussi bien évidemment certains ateliers indépendants qui réalisent leurs propres créations.





 Après plusieurs tentatives de négociations auprès de différents ateliers, la troupe de Stratos finit par rencontrer une famille prête à les aider dans leur projet.







Une fois la commande lancée, nous nous dirigeons vers une petite église située au bout du village. Le Vietnam abrite de nombreuses religions, voila pourquoi nous pouvons aussi bien trouver des églises catholiques que des pagodes.




Sur la rive, des pêcheurs sont en train de pêcher (jusque là tout est logique) mais non pas pour manger les poissons mais afin de repeupler différents étangs. C'est un véritable trafic. Les pêcheurs sortent un nombre impressionnant de poissons de l'eau, les pèsent puis se les repartissent dans différents bacs alimentés en oxygène attachés à leur moto. C'est, il faut le dire, un véritable carnage. Il doit y avoir environ un bon tier de pertes...




Il est maintenant l'heure de rentrer sous un magnifique coucher de soleil.




 Après trois jours remplis de magnifiques et intéressantes découvertes, il est temps de se ressourcer un petit peu ! Le programme de ce soir consiste alors à aller se faire masser. Le massage vietnamien n'est pas autant répandu et ancré dans les moeurs comme peut l'être le massage thaï mais l'intérêt de celui-ci demeure dans le fait que nous nous faisons masser par des aveugles. C'est très impressionnant de voir à quel point ils ressentent notre corps. Pour vous donner un exemple, je m'étais fait un magnifique bleu au mollet la veille. La jeune femme me massant a appuyé une fois dessus, ce qui m'a légèrement fait grincer des dents, et par la suite a toujours évité au cm près cette zone. Elle avait ressenti la faiblesse de cette partie de mon corps. J'en étais bluffée.





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire